Statue de la Liberté

Si vous pouvez gravir les 354 marches qui mènent à la couronne, alors allez jusqu'au sommet. Vous y trouverez 25 fenêtres d'où l'on peut voir le port de New York, Governors Island, Brooklyn et Manhattan. La visite dans la couronne est limitée à 10 minutes. Le musée aussi à ne pas manquer. Une exposition retrace l'histoire de la statue, depuis sa conception par Frédéric Bartholdi et son ingénierie par Gustave Eiffel en France, jusqu'à son assemblage et son montage à New York dans les années 1880. Des centaines de photographies de l'époque sont exposées. L'attraction principale du musée est la torche originale de la statue, qui a été remplacée en 1984.

Avec des millions de visiteurs chaque année, la Statue de la Liberté n'est pas le genre d'endroit où l'on se rend sans billet. Étant l'une des attractions les plus populaires de New York, il est donc indispensable d'acheter son billet à l'avance. Nous recommandons une visite guidée avec entrée prioritaire. De plus, de nombreux circuits de visite proposent aussi une visite d'Ellis Island, où plus de 12 millions d'immigrants sont passés. Vous pouvez tout aussi bien vous contenter d'admirer la ville depuis le pont d'un bateau qui fait le tour de l'île.

Liberty Island est minuscule, donc rapide et facile à explorer. Si vous voulez atteindre la couronne, la visite sera plus longue, car vous devrez monter un escalier en colimaçon jusqu'au sommet ; l'équivalent d'environ 14 étages. Vous disposerez ensuite d'un maximum de 10 minutes sur la plateforme d'observation de la couronne. Dans l'ensemble, prévoyez environ 2 heures sur Liberty Island.

Pour éviter les foules, arrivez le plus tôt possible le matin. Les heures de plus d'affluence se situent généralement entre 12h00 et 15h00. Le mercredi est le jour le moins fréquenté, tandis que le samedi et le dimanche sont les jours où il y a le plus de visiteurs.

Le Nouveau Colosse parle de la Statue de la Liberté comme du phare d'espoir qui accueille les immigrants qui passent devant elle, aspirant à une nouvelle vie dans le Nouveau Monde. L'un des collecteurs de fonds pour le piédestal de la statue avait demandé à la poétesse Emma Lazarus d'écrire un poème pour aider à la construction. Après avoir d'abord refusé, elle a écrit les 14 vers désormais immortalisés et gravés sur une plaque de bronze à l'intérieur de la statue. En particulier, les mots "Give me your tired, your poor/ Your huddled masses yearning to breathe free", se traduisant par "Donnez-moi vos fatigués/ vos pauvres/ Vos masses blotties qui aspirent à respirer librement" sont considérés comme l'incarnation de l'ouverture de l'Amérique. Ainsi, de nombreux experts estiment que le poème de Lazarus a modifié le symbolisme de la statue, qui est passé de la "liberté" à la "bienvenue en Amérique".